Nombreuses sont les premières consultations où l’excès de stress est à la base d’une demande d’aide où la cause du stress est repérée, mais n’arrive pas à être dépassée.
Les conseils de l’entourage, comme prendre de la distance, relativiser sont d’autant mal vécus quand « j’aimerai bien, je ne demande que cela, mais je n’y arrive pas…. »
C’est un peu comme si la personne vivait deux injonctions contradictoires. Deux dimensions de sa personnalité qui s’affrontent. A terme cela amène de la fatigue, de l’irritabilité, voire de la culpabilité, etc…
Alors…Stop !
Cela n’a rien à voir avec uniquement la volonté. Il s’agit de quelque chose de naturel liée à deux dimensions de notre psychisme, un conflit entre le conscient et le subconscient, qu’Emile Coué en son temps rapprochait de la volonté et de l’imagination.
Alors comment faire ?
Bien sûr, il existe des sources de stress à revisiter, comme :
son rapport au travail, au relationnel plus difficile avec parfois certaines personnes, son rapport au temps, son niveau d’exigence, sa manière de vivre le changement…
Nombreuses puissent être les sources de stress, si cela coince et amène au mal être, nul doute que la demande soit légitime.
Nul doute que la volonté seule, ait ses limites.
Pour résoudre ce conflit, il convient de passer par l’acceptation, ce que Laurence Roux-Fouillet nomme faire « sauter le cran de sureté » qui verrouille notre subconscient.
La notion de subconscient, désigne notre fort intérieur, une dimension profonde de notre psychisme liée à notre histoire personnelle et les émotions associées.
Le rôle de notre subconscient est avant tout de nous protéger et tout changement qui risquerait de nuire à notre équilibre peut devenir la double peine. Prendre du recul pourrait supposer de moins s’investir ? Dire parfois « non » pourrait être mal interprété ou me faire passer pour fainéant.e. ? Chaque personne arrive avec des freins de réalisation de son fort intérieur, en lien avec des croyances limitantes ou des diktats qu’il est nécessaire de revisiter pour dépasser la difficulté.
« Faire sauter le cran de sureté » c’est que j’appelle pour ma part « mettre de la souplesse dans le système ».
La sophrologie a pour intérêt d’apprendre à devenir plus conscient de ses capacités, ressources personnelles et s’autoriser à les remobiliser.
Comment ?
Par les techniques utilisées, permettre à notre conscient et subconscient de s’accorder plus facilement.
Associer volonté et imagination dans le sens de son projet se vit dans son fort intérieur et nécessite de se poser dans des instants différents de d’habitude. Sortir du toujours « Faire » pour quelques instants donner de la place à « Etre » ; revisiter ses fondamentaux avec bienveillance.
Mettre au diapason le conscient et le subconscient, cette double dimension qui nous constitue, permet de faire ou refaire du sens dans sa vie grâce aux pratiques.
Dans votre accompagnement personnalisé, nous verrons comment agir sur cette double dimension pour une approche gagnant-gagnant.
