Sophrologie et maladie chronique

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Sophrologie, Bergues

 

Sophrologie-et-douleurs chroniques

 

 

Quand la maladie s’invite sur le long terme, il nous faut puiser dans nos ressources personnelles.

La sophrologie part du principe qu’elles sont en nous. Comment y accéder pour les utiliser ?

Eléments de réponse.

Le problème : un bouleversement global

Selon le ministère de la Santé, « une maladie chronique est une maladie de longue durée, évolutive, avec un retentissement sur la vie quotidienne ». En France, vingt millions de personnes sont concernées par l’une ou l’autre de ces pathologies : diabète, hypertension, asthme, cancer, sclérose en plaques, maladie cardio-vasculaire, mais aussi dépression. Les difficultés rencontrées par les patients sont globales : ils ont mal, souffrent de pensées et d’émotions douloureuses. Quand la vie tout entière se voit bouleversée, comment tenir le coup, et le cap ?

Quand la douleur s’installe et devient chronique, c’est toute notre vie qui s’en trouve perturbée. Au-delà de la souffrance physique, déjà difficile à supporter, c’est notre énergie, notre rapport aux autres et notre regard sur nous-même qui peuvent se dégrader. Comment vivre avec ?

La solution : faire émerger le positif

Les séances commencent toujours par le recueil des perceptions. « La personne raconte ce qu’elle vit, là où elle a mal par exemple, ou ce qui l’angoisse. Puis elle ferme les yeux. Le sophrologue guide la séance avec sa voix particulière, en déroulant ce que l’on appelle un terpnos logos, qui l’invite à se détendre pour atteindre un état de pleine conscience dit “sophronique”. Cette relaxation profonde se poursuit généralement avec des exercices de respiration qui favorisent progressivement la libération des tensions ».

Vient ensuite la phase d’activation. « Le praticien va puiser dans sa palette d’outils et personnaliser son terpnos logos en fonction de l’objectif poursuivi par le patient, de son état du moment (sa douleur, son sentiment) ou d’une problématique à venir (des examens médicaux désagréables, une intervention chirurgicale). » L’idée ? Faire émerger les sensations les plus appropriées afin de réduire le stress et les douleurs, pour renouer avec le confort et le bien-être.

« Nous allons par exemple lui proposer de créer un lieu ressource réconfortant pour pouvoir s’y réfugier. Nous pouvons aussi lui apprendre à canaliser ses pensées grâce à la focalisation, ou encore à substituer un ressenti désagréable par un autre plus positif. Ce peut être encore une visualisation ou des respirations synchronisées avec des images, des mots, des couleurs, des sensations de chaud, de froid, de douceur ou encore avec des mouvements doux… » La fin de la séance, marquée par le retour à l’état de vigilance, est consacrée à la « phénodescription » : la personne décrit, sans jugement ni interprétation, les phénomènes vécus (telle sensation, pensée, émotion), toujours de manière positive, afin qu’ils puissent s’ancrer profondément. « Au fil de la thérapie, à mesure que le patient se réapproprie son corps et son mental, nous aurons aussi l’occasion d’avancer dans l’acceptation de la maladie : comment peut-il réorganiser sa vie en tenant compte de sa pathologie, mais aussi de ses besoins, désirs, valeurs ? »

Source : magazine « psychologies »

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