Zoom sur l’accompagnement en sophrologie.

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Travailler en binôme afin de vivre ce que l’on vient chercher : un mieux-être.

A une époque où tout va vite autour de nous, comme le traitement des informations, la démultiplication de celles-ci, l’envie d’aboutir rapidement à une solution, une amélioration recherchée ou tout simplement un mieux-être, se heurte trop souvent à une injonction de rapidité.

Comme pour la nature, le bon sens a besoin de reprendre du galon.

Tout d’abord :

Choisir le moment où l’on a envie de se faire accompagner, c’est choisir son bon moment, comme lorsqu’il s’agit de planter les graines au bon moment pour assurer la récolte.

Ni trop tôt, ni trop tard.

On peut hésiter à se faire accompagner, sans pour autant attendre trop longtemps… (attention aux somatisations négatives, les effets sur le corps).

D’abord en avoir envie ; le faire pour soi et non pas pour répondre à une demande de la famille, du médecin ou tout autre personne qui pourrait avoir une forme d’autorité, même si le conseil est bien évidemment à prendre en compte.

Cette envie de se faire accompagner est essentielle, car dans une démarche sophrologique, la personne s’implique personnellement en plus de recevoir et vivre les pratiques, elle partage avec la ou le sophrologue ce qui a été perçu, vécu à travers elles. Des prises de consciences qui font sens sur son état du moment ( contractions ou légèreté, émotions, images, souvenirs, besoins ou envies ).

Les premières étapes visent en priorité à alléger du trop plein, comme des tensions physiques ou émotionnelles et après ?

Pour certaines personnes si la demande est celle-ci, c’est ok.

On pourra dire « j’ai fait de la sophrologie » et je me suis senti.e. détendu.e., « zen » relaxé.e.

C’est souvent le cas quand les personnes ont eu l’occasion de faire une sensibilisation en groupe ou se sont arrêtées à la première ou deuxième séance.

L’accompagnement en sophrologie va au-delà et il est important de le savoir pour ne pas être déçu.e ou réduire la discipline à de la relaxation.

Si l’état de relaxation peut sembler suffisant, c’est juste la porte d’entrée; le moyen d’accéder à la démarche pour répondre à un objectif ( une intention ) qui est à définir ensemble.

Prendre le temps nécessaire

« Je veux me sentir bien ou mieux, ou je ne veux plus… » afin de vivre quoi ?

La sophrologie s’inscrit dans une démarche d’une meilleure connaissance de soi à commencer par repérer les éléments pourvoyeurs de tensions pour les aborder différemment.

S’accorder du temps pour son accompagnement afin de digérer les changements, tester d’autres comportements, prendre du recul, s’autoriser à agir ou être autrement. Cela passe par les pratiques dans les séances et par de petits exercices en dehors des séances favorisant l’adaptation souhaitée.

Cette démarche de mieux-être demande donc une implication d’abord pour soi-même. Peut-être pour mieux s’aimer, mieux se considérer, s’autoriser parfois à prendre plus de place, où tout autre chose relevant du vécu de la personne accompagnée.

Repérer le moment de la fin de l’accompagnement.

Sentir le bon moment où l’on peut lâcher la main qu’on est venu chercher est particulièrement valorisant et rassurant. Les ressources personnelles et capacités, revisitées et reboostées renforcent cette autonomie à vivre un quotidien plus léger.

 

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