Calmer l’anxiété et retrouver le sommeil

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Calmer l’anxiété et retrouver le sommeil.

Plus je suis anxieux, et moins je dors. Moins je dors et plus je suis anxieux.
À l’image des vases communicants les 2 sont directement liés.
Voyons ensemble 3 clés de compréhension pour mieux les faire se rencontrer.

Le sommeil est directement associé au déroulement de notre journée.

Si celle-ci a été particulièrement vécue, ressentie en tensions, notre sommeil en sera directement impacté.

Tensions France Roussel sommeil

1ère clé : Se sentir en sécurité pour bien dormir, diminuer son centre d’éveil, ses alertes.

Cela a été le cas pour beaucoup de personnes par exemple lors du confinement, lorsque l’on se sent menacé ; sans réponse notre cerveau reste en alerte. Cela revient à avoir des réveils nocturnes avec difficultés de ré-endormissement ou encore des réveils trop matinaux. C’est aussi se sentir fatigué dès le réveil, sans suffisamment d’énergie pour bien démarrer sa journée.

Cela génère du mal être, de l’anxiété de l’irritabilité, moins de patience, moins d’écoute, moins d’attention et de concentration…C’est une liste à la Prévert.

La raison est simple et chargée de bon sens. Notre cerveau calcule en permanence l’énergie dont il besoin pour passer à l’action.

En cas de fatigue, il envoie des signaux d’alerte : « Attention tu n’as pas assez d’énergie ! »  tu ne vas pas y arriver», «c’est pas le bon moment »  etc.. Cela impacte notre confiance dans nos capacités, notre confiance en soi, voire notre estime et peux nous amener à abandonner une tâche.

La 2e clé : La sédentarité, au moins je bouge, au plus la qualité de notre sommeil est impactée.

Avant d’être des hommes et des femmes du 21è siècle, notre corps a d’abord été conçu pour se mouvoir, bouger, se dépenser. En lui imposant « le non mouvement » cela est contre nature. Il nous en informe par des douleurs lors de postures assises imposées pendant des heures par exemple et aussi génère une forme d’anxiété.

Se déplacer physiquement, par exemple, c’est au minimum créer des habitudes pour marcher ½ heure par jour ( exemple faire un tour de quartier, aller chercher ses enfants à l’école à pieds, choisir les escaliers plutôt que l’ascenseur etc…) Bref bouger.

La 3e clé : Choisir le bon moment pour délivrer la bonne énergie ET pour Choisir son bon moment pour récupérer.

Notre corps à un rythme biologique qui lui est propre, se caler sur ses besoins c’est éviter d’aller  contre sa nature et le respecter. En tous cas essayer au maximum et cela aura un impact réel sur le sommeil. Cela passe par des choix d’alimentation au bon moment de la journée, le choix des pratiques sportives…au bon moment par exemple.

En sophrologie, en plus des pratiques, le focus sur vos habitudes est pris en compte et aidera sur la base d’un protocole, à mieux aménager vos journées pour mieux profiter de vos nuits récupératrices.

France Roussel
Sophrologue à Bergues, Lederzeele et en visio

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